LETTONIE - GRANDE BRETAGNE - blog des sangliers arvernes

17 février 2013

LETTONIE - GRANDE BRETAGNE

En ce jeudi 7 février 2013, à l’aréna de Riga, les locaux du tournoi de qualification aux jeux olympiques de Sotchi entrent en scène. La Lettonie est confrontée au petit poucet du tournoi la Grande Bretagne. Ce match va donner le ton, pour l’équipe du légendaire capitaine letton Sandis Ozolins, face à des anglais qui n’ont rien à perdre dans ce tournoi. Est ce à cause que le match est un jeudi soir, ou une affiche qui manque de piquant, mais le public n’est pas vraiment venu massivement, avec un peu plus de 5 000 spectateurs.

En ce début de premier tiers, mais aussi du match, les locaux sont rapidement à l’offensive, et laisse peu de répits à la défense anglaise. Le couperet ne tarde pas à tombé, car à 02’’57, les lettons ouvrent le score sur une reprise (but de Gins Meija, assistances de Martins Cipulis et de Juris Stals). Mais c’est sans compté sur ses vaillants britanniques, qui une minute après égalisent à 03’’58 (but de Robert Dowd, assistance de Colin Shields). Les lettons se mettent au travail et accélèrent encore un peu plus le jeu. A 14’’43 les anglais dépassés par la rapidité de jeu letton, se mettent en difficulté sur une pénalité, cela profite aux locaux qui ajoutent un second but en supériorité numérique (but de Miks Indrasis, assistances d’Aleksandrs Nizivijs et de Lauris Darzins).La suite du tiers est sous les attaques lettones, mais dans les buts anglais Stevie Lyle effectue un bon travail et limite la casse. A la fin de cette première période le score est de 2 à 1 pour l’équipe lettone.

DIAPORAMA DU MATCH (cliquez ici)

Pour la seconde période, on prend les mêmes et on recommence. Les lettons attaquent massivement et les joueurs d’outre manche défendent massivement. A force d’être acculés dans leur zone, les anglais commettent des fautes, et cela profite aux baltes à 29’’50 qui ajoutent un troisième but en supériorité numérique, sur une véritable mine depuis la ligne bleue (but d’Oskars Indrasis, assistances d’Aleksandrs Nizivijs et de Lauris Darzins). Le jeu continue avec quelques rares excursions des valeureux anglais en terre lettonne. A la fin de cette seconde période, le score est de 3 à 1 pour l’équipe nationale lettone.

En cette entame de troisième tiers, les lettons retournent au charbon. La victoire à ce moment du match ne fait plus de doutes, vu la différence de niveau, mais faut bien soigner la différence de buts. C est se que font les locaux à 43’’24 en ajoutant un quatrième but dans les filets anglais, sur une belle volée (but de Ronalds Kenins, assistances de Roberts Jekimovs et d’alensandrs Nivijics). A 53’’07, les locaux continuent à soigner la différence de buts en ajoutant un cinquième but (but de Georgijis Pujacs, assistance de Gints Meija). Les anglais tentent de faire quelque chose dans cette rencontre, mais aussi de sortir la tête de l’eau pour éviter la grosse noyade. Ils y parviennent à 57‘’47, en inscrivant leur second but, sous les sifflets nourris et incompréhensible de la part du public lettons, en supériorité numérique à 5 contre 3 (but de Craig Peacock, assistances de Colin Shields et de Ben o’connor). A 59’’42, la tendance s’inverse, et c’est les anglais qui se retrouvent en infériorité numérique à 5 contre 3. Les lettons ne tardent pas à châtier les anglais pour le second but encaissé, car sur cette même supériorité numérique, ils ajoutent un sixième et dernier but (but de Lauris Darzins, assistances de Miks Indrasis et d’ Aleksandrs Nizivijs). La troisième période, mais surtout la fin de match s’achèvent sur le score de 6 à 2 en faveur de la Lettonie.

Belle entrée de la part de la Lettonie dans ce tournoi, faut dire aussi face à la Grande Bretagne qui est la 21eme nation au classement de l’IIHF, tandis que les lettons sont au 11eme rang. Les anglais se sont montrés pleins de volonté, courageux, ne lâchant jamais rien. Mais ils ont vraiment eu du mal au point de vue de la vitesse et de la technique face aux lettons. La Lettonie à bien soigner sont goal average, en inscrivant quatre buts de plus, mais pour les lettons le plus dur reste à venir.